
Les réactions après l’annonce du crash aérien au large des Comores qui aurait fait une centaine de morts.
Communiqué du Conseil français du Culte musulman.
« Le CFCM exprime aux familles et aux proches des victimes sa vive émotion ainsi que son soutien, sa solidarité et sa compassion ».
Le CFCM « lance un appel aux musulmans de France à soutenir dans leurs prières et dans leurs pensées les familles des disparus et leurs proches, frappés par cette tragédie (…) Il appelle l’ensemble des mosquées de France à organiser la prière rituelle dite ‘de l’absent’ à l’issue de la prière hebdomadaire du vendredi 3 juillet. »
Gilles Poux : maire communiste de La Courneuve.
« Je voudrais leur dire, au nom de tous les Courneuviens, ma profonde tristesse et toute ma solidarité (…) La ville se met à la disposition de toute la communauté (comorienne) pour lui apporter aide et assistance dans cette épreuve »
Communiqué de la présidence de la République française.
« Informé ce matin de l’accident en mer d’un airbus A310 de la compagnie Yemenia qui effectuait la liaison Paris Charles de Gaulle – Moroni, le président de la République a exprimé sa très vive émotion ».
« Il a immédiatement demandé aux armées de tout mettre en oeuvre, notamment à partir de Mayotte et de la Réunion, pour porter secours aux passagers et membres de l’équipage (…) et à Dominique Bussereau, secrétaire d’État chargé des Transports, de se rendre au PC de crise activé à l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle pour suivre au plus près l’évolution de la situation »
Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères.
« J’ai appris, tôt dans la matinée, qu’un avion de la compagnie nationale Yemenia Air s’est abîmé en mer au large des côtes comoriennes. Cet avion, en provenance de Sanaa, comptait des passagers au départ de Paris dont 66 Français.
J’adresse aux familles et aux proches des victimes mes très sincères condoléances.
A la demande des autorités comoriennes, la France dépêche sur place des moyens aériens et maritimes afin d’aider aux opérations de recherche.
Farid Soilihi, association ‘SOS voyage aux Comores’.
« Cela fait 17 ans que nous sommes victimes (…) Les vols entre Sanaa et Moroni sont assurés par des compagnies poubelles. Ils ne répondent pas aux normes. On prend les gens comme des bêtes. On les entasse. On ne respecte pas les horaires. Il y a toujours des problèmes techniques »
« On sait très bien que ce ne sont pas les conditions climatiques qui ont créé l’accident (…) Nous sommes des Français. Nous demandons à la France de faire la lumière sur cet accident. Ce qui m’énerve, c’est de faire de ce drame un drame comorien. C’est un drame français et comorien ».
Dominique Bussereau, secrétaire d’Etat aux Transports.
« La compagnie aérienne Yemenia une compagnie qui était très surveillée et un avion qui avait disparu du ciel français à la suite de très nombreux défauts constatés. « L’A310 en cause avait été contrôlé en 2007 par la DGAC (Direction générale de l’aviation civile, ndlr) en France et on avait constaté un certain nombre de défauts (…) l’appareil depuis n’était pas réapparu dans notre pays ».
« La compagnie ne faisait pas partie de la liste noire mais faisait l’objet de notre part d’un contrôle renforcé et devait être auditionnée prochainement par le comité de sécurité de l’Union européenne »
-L’ambassade de France à Moroni et le Centre de crise du ministère sont pleinement mobilisés. L’ambassade de France à Moroni a ouvert un numéro de téléphone dédié aux familles des victimes : 00 269 77 30 753.
Un numéro de téléphone a été mis en place par Aéroports de Paris (ADP) pour les familles ou les proches des passagers : 01.48.64.59.59.
source: rfo mayotte